Par Mountchi Gilbert
(Un extrait de "Défis de la traduction du genre de Dieu dans la version lamé du Nouveau Testament et Psaumes", mémoire de "Master in Arts" de Traduction en cours de rédaction à Advanced School of Translators and Interpreters (ASTI) de Buea.
Comme bon nombre d'autres groupes ethniques en Afrique, les Lamé sont scindés en deux par une frontière arbitraire tracée par les puissances coloniales. Ils se trouvent à califourchon sur le Sud-ouest du Tchad et le Nord-est du Cameroun. Ils sont majoritaires au Tchad où occupent les cantons de Herdé, Dari, Lamé, Doué, Goumadji, Tagobo Foulbé dans le Mayo-Kebbi Ouest et les cantons de Bereo, Mesmé et Gogo dans la Tandjilé Ouest. Au Cameroun, ils sont plus fortement présents dans les arrondissements de Rey Bouba, Madingring, Touboro et Tcholliré dans le département de Mayo-Rey et dans les arrondissements de Bibémi, Ngong et Lagdo dans la Bénoué.
Le nombre total des locuteurs selon le site Internet Ethnologue est d’environ 35 720 dont 30 000 au Tchad (1999) et 5 720 au Cameroun (2000). Mais ce chiffre reste biaisé. Toutefois, au regard de la dynamique démographique observée au sein de ce groupe ethnolinguistique au cours de ces dernières décennies, force est de croire que, ce chiffre pourrait s’élever à un peu plus de dix fois. Le code ISO de la langue lamé est 639-3 lme.
Les Lamé ont pour voisins au Cameroun: les Moundang, les Ngambaye, les Mboum, les Foulbé et les Dourou. Et au Tchad les Moundang, les Ngambaye, les Lélé, les Musey.
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