SOUKSI Ezekiel* Le roi n’est pas un homme ordinaire, il est à la tête de la communauté, de la chefferie traditionnelle lamé, mais alors du Canton selon la nouvelle appellation apportée par les européens. (ZUCARELLI François, 1973 - pp. ; 213-238). Ses obsèques et funérailles diffèrent de celles d’un homme ordinaire ou de la classe moyenne. Le roi, garant de la tradition, mérite généralement la bonne mort, c’est dire qu’il meurt étant âgé et entouré des siens et des notables. Il coopte son successeur parmi ses fils avant de s’éteindre. Lorsque le roi s’éteint, le tambour royal – ‘‘ tambəram ’’ résonne de façon continuelle pour une bonne durée d’une heure environ. Ce résonnement ébranle tout le village : ‘’le baobab est tombé’’. Un grand signe se laisse percevoir de la nature. Par exemple, le ciel s’assombrit sur le village, soit un essaime d’abeille inoffensif envahit le village, soit une grande tornade suivie d’une pluie s’abat sur le village, […]. Une consternation t...
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